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Retrouvez les actualités d’alertgasoil™ à travers les partages de l’entreprise et les parutions medias.

jeu 14/02/2019 - 09:46
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Transporteurs, comment se protéger contre le vol de carburant ?

Ces derniers mois, le vol de carburant sur des poids lourds est en nette augmentation. En France, on estime à 10 000 par an le nombre de vols de gazole perpétrés sur des camions. Dans la Manche, selon les forces de l'ordre locales, il a doublé depuis un an pour atteindre 25 délits et un total de 10 380 litres dérobés. En septembre 2019 à Dole dans le Jura, quatre personnes ont été interpellées pour le vol total de 10 000 litres de gazole, là aussi sur des poids lourds. Les voleurs agissent souvent en réseau pour s'attaquer aux camions stationnés dans des zones isolées, de préférence de nuit.


Dans ce contexte, des moyens permettent désormais aux transporteurs de se prémunir de ces vols de carburant qui peuvent représenter une perte financière importante pour les entreprises.


Vol de carburant des poids lourds en France : quelques statistiques

Selon la Fédération Nationale des Transporteurs Routiers (FNTR) ce sont plus de 20 millions de litres de carburant qui sont dérobés chaque année. Et ce directement dans les réservoirs des camions. Rares sont les larcins commis avec violence à la station service. Selon Statista, en 2018 un camion consommait en moyenne 33,72 litres de gasoil au 100 kilomètre. C'est donc environ 59 millions de kilomètres qui auraient pu être parcourus avec ce gasoil dérobé. C'est dire si cette pratique est dommageable pour les transporteurs, en particulier pour ceux qui disposent de flottes qui parcourent de longues distances.


Les différentes formes de vols de carburant sur les poids lourds

Il existe différents types de vol de carburant commis sur les poids lourds :


  1. Le vol externe

    Le siphonnage qui consiste à prélever du carburant directement dans le réservoir de votre camion en le perçant ou en utilisant une pompe. Cela s'effectue souvent de nuit lorsque votre chauffeur est endormi, ou lorsqu'il s'est absenté laissant son poids lourd sans surveillance.

  2. Le vol interne:
    Le vol à la pompe: il s'agit ici d'un de vos conducteurs qui détourne une partie du plein pour son propre usage. Ce sont les vols les plus difficiles à détecter, puisque les volumes prélevés sont souvent minimes.


Quel est l’impact financier du vol de carburant pour les transporteurs ?

Ces vols de carburant ont bien sûr un impact financier. Selon le comité national routier,

le prix moyen du gazole à la pompe au mois d'août 2020 était de 1,03 euro. Ce qui signifie que ces délits entraînent un manque à gagner de 20 600 000 euros par an environ pour l'ensemble des transporteurs qui en sont victimes.


Selon les données créées et recueillies par alertgasoil™, les différents types de vols cumulés représentent entre 1,5 et 3 % de votre budget carburant annuel. Un montant non négligeable au moment de faire vos comptes et d'optimiser vos dépenses.


Comment détecter un vol de carburant sur un poids lourd ?

Premier signal qui peut vous mettre sur la piste d'un vol de carburant ? Le besoin de passer plus souvent à la pompe pour le même kilométrage. Bien sûr vous devez tenir compte de la charge du véhicule et des difficultés rencontrées par votre chauffeur sur le trajet. Un poids lourd qui circule au maximum de sa capacité et qui est pris dans les bouchons pendant une heure affiche une consommation de gasoil plus élevée qu'un camion parcourant un long trajet sur autoroute à vitesse constante.


Autre signal d'alerte ? Un poste carburant qui augmente au moment de faire vos comptes. Alors même que votre flotte n'a pas augmenté, que le prix du gazole ne connaît pas de hausse et que vos employés n'ont pas effectué plus de rotations.


Comment se protéger contre les vols de carburant ?

Les vols internes à l'entreprise

Les vols internes à l'entreprise sont le fait de salariés qui détournent une petite partie du plein pour leur propre usage ou pour le revendre. La quantité prélevée est souvent très faible pour que cela passe inaperçu. Mais, si cette pratique est courante, le cumul des délits peut constituer un gros manque à gagner pour votre société. Il existe des solutions pour détecter ces vols :


  • Sensibiliser vos chauffeurs et les informer de ce qu'ils risquent à voler du carburant. Veillez à rester dans le dialogue et à faire intervenir votre service des ressources humaines si vous sentez qu'un de vos salariés traverse une mauvaise passe ou fait face à des difficultés financières.
  • Prévoir des primes pour ceux de vos chauffeurs qui présentent la consommation la plus raisonnée en fonction du kilométrage parcouru et du niveau de chargement.
  • Installer une caméra filmant la cuve interne qui aura un effet dissuasif pour les salariés qui seraient tentés de se servir à des fins personnelles.

Les vols externes à l'entreprise

Se protéger des vols externes à l'entreprise demande une vigilance de tous les instants de votre part et de celle de votre chauffeur. D'abord évitez de faire le plein d'un camion lorsque vous savez qu'il va rester stationné dans le parking de votre entreprise plusieurs jours. Notamment le week-end où les locaux sont vides. Même si votre parking est surveillé par des caméras les réseaux de voleurs rivalisent d'inventivité pour contourner les systèmes de surveillance. Vous pouvez toujours engager un vigile avec un chien, mais cela a un coût et il ne pourra pas surveiller toute votre flotte, surtout si l'aire de stationnement est grande.
Lorsque votre chauffeur doit stationner en extérieur lors du transport, les occasions de siphonnage sont encore plus grandes. Une note interne qui rappelle les bonnes pratiques est indispensable :
  • Le plein doit être fait dans une station-service où il y a du passage. Évitez les petites stations dans des endroits déserts et de nuit où les voleurs peuvent être tentés de passer à l'action pour un vol à la pompe.
  • Si votre chauffeur doit dormir en cours de route, il doit stationner dans un endroit passant et éclairé, ou sur des aires d'autoroutes sécurisées avec barrières, de préférence là où d'autres poids lourds sont garés. Le stationnement poids lourd contre poids lourd est aussi un bon réflexe. Le réservoir devient ainsi inaccessible.
  • Investissez dans un détecteur de mouvement. Ce système est toutefois à double tranchant puisqu'il détecte toute personne ou animal qui s'approche du poids lourd. Les alertes peuvent donc être fréquentes et sans fondement.

Les solutions technologiques contre le vol de carburant

Toutes les solutions, humaines ou technologiques énumérées ci-dessus, ont toutes leurs imperfections. Elles tablent notamment sur la vigilance de vos chauffeurs et impliquent de multiples investissements qui ne permettent pas toujours de détecter ou d'empêcher les vols de carburant. alertgasoil est un système de monitoring en temps réel à installer sur vos poids lourds. L'application web, également disponible en version mobile pour smartphone, effectue un électrocardiogramme en temps réel de votre réservoir.

Comment alertgasoil™ détecte les différents types de vols de carburant ?

  1. Pour les vols internes, l'outil vous alerte si le propriétaire des clés était sur place et le véhicule à l'arrêt. Même une baisse de quelques litres est mesurée et visible clairement sur l'électrocardiogramme du réservoir.
  2. Pour les vols à la pompe un contrôle de facturation met en évidence la différence entre la facture du plein et le volume de carburant entré en réservoir.
  3. Pour les siphonnages externes, une sirène à 110 décibels retentit lorsqu'une tentative de vol est en cours. L'alarme revêt ainsi un caractère dissuasif immédiat auprès des voleurs et, si elle réveille le chauffeur, ce dernier peut alerter la police et démarrer le camion, ce qui a pour effet de faire fuir les voleurs.

Véritable manque à gagner pour votre entreprise de transport, le vol de carburant peut être désormais facilement détecté et évité. Optimisez vos dépenses et votre trésorerie en investissant dans un outil complet et souple.


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Redigé par Julien Endeler
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Comment optimiser son plan de transport ?
jeu 17/12/2020 - 17:14
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Comment optimiser son plan de transport ?

Le plan de transport (PDT) constitue l’un des fondamentaux de la logistique pour les transporteurs. De nombreux facteurs entrent en ligne de compte pour son optimisation : la nature des marchandises véhiculées, le nombre d’intermédiaires, les difficultés d’accès au point de livraison, les délais impartis… Des outils existent pour améliorer son PDT et ainsi réaliser des gains de temps et d’argent.

Qu’est-ce qu’un plan de transport ?

Un plan de transport ou PDT représente les connexions entre les différentes plateformes pour constituer un réseau logistique complet. Il comprend tous les éléments de la chaîne logistique qui peut être plus ou moins complexe. Elle part du fabricant du produit et s’arrête à son destinataire en passant par une ou plusieurs entreprises de transport et entrepôts. Le PDT gère précisément tous les aspects de la livraison et notamment :

  • Les horaires de départ et d’arrivée des marchandises à chaque point de contact : chez le fabricant, dans le ou les entrepôts de transit et chez le destinataire final.
  • Les besoins en homme et en matériel : nombre de manutentionnaires nécessaires, de chauffeurs, nécessité de disposer d’un transpalette pour la manutention...

Quels critères prendre en compte pour optimiser un plan de transport ?

De nombreux critères sont à prendre en compte dans l’optimisation d’un plan de transport.

La préparation des commandes

On évalue ici le temps nécessaire à la préparation des commandes et à leur manutention : tri, chargement et déchargement, dépotage des palettes... Des marges de manœuvre doivent être prévues comme un colis qui se détériore, la chute d’une palette ou l’absence d’un manutentionnaire.

Le temps de trajet

Quel est le temps de trajet nécessaire ? Il convient ici d’intégrer aussi les impondérables : bouchons, intempéries, difficultés de circulations dues à des travaux… Mais aussi les éléments de sécurité comme le temps engendré par les manœuvres pour se garer devant l’entrepôt pour récupérer les marchandises ou les temps de pause que les chauffeurs doivent respecter.

Dans ce délai de transport, vous devez aussi prévoir les arrêts obligatoires pour effectuer le plein de gasoil.

Les horaires d’ouverture des entrepôts

Il peut aussi y avoir des critères liés aux horaires d’ouverture et de fermeture des entrepôts dans lesquels vos chauffeurs récupèrent la marchandise. Le plan de transport doit aussi intégrer ces éléments. Veillez donc à vous renseigner en amont sur les contraintes du lieu et sa configuration. Par exemple, s'il n’y a pas de quai de chargement et de déchargement, les opérations de manutention vont être allongées.

Les contraintes liées au transport international

Vous livrez à l’international ? Votre plan de transport doit inclure des éléments qui y sont liés comme les contrôles et formalités de douanes (hors de l’espace Schengen). Ainsi que la législation locale : limitations de vitesse différentes, agglomérations inaccessibles à certaines heures, jours lors desquels la circulation est interdite...

Quels sont les enjeux de l’optimisation d’un plan de transport ?

L’optimisation d’un plan de transport revêt plusieurs enjeux. D’abord des enjeux d’organisation largement évoqués ci-dessus. Mais aussi et surtout des enjeux économiques, le PDT devant aider les transporteurs à optimiser leurs finances. Sans négliger pour autant les enjeux écologiques, dans un contexte où l’on demande au transport routier de surveiller ses émissions de CO2.

Les enjeux sur la trésorerie de l’entreprise

Construire un plan de transport performant a un impact positif sur la trésorerie de votre entreprise de transport. Cela passe par une optimisation des trajets en évitant les longues rotations avec camion à vide. Et un taux de remplissage des poids lourds optimal, sans pour autant les surcharger (dépassement du PTAC ou du PTRA) ce qui peut entraîner une surconsommation de gasoil préjudiciable. Et surtout des sanctions : par exemple une surcharge entre 5 et 20 % peut donner lieu à une immobilisation du véhicule assortie d’une amende qui peut aller jusqu’à 750 euros.


Autre enjeu financier ? La satisfaction client qui souhaite recevoir son colis en bon état et dans les délais. Si ces attendus ne sont pas respectés, le poids financier du retard peut peser en tout ou partie, sur le transporteur. Pour éviter cela, le plan de transport doit notamment inclure les éléments suivants :

  • Des délais de livraison raisonnables.
  • Les modalités de traçabilité des colis.
  • Le coût des assurances proposées au client : perte, casse, vol ou retard de livraison pour les plus couvrantes.
  • Les conditions de remboursement de vos clients.

Les enjeux écologiques

À l’horizon 2025, les poids lourds ayant un PTAC supérieur à 7,5 tonnes devront réduire leurs émissions de CO2 de 15 % et de 30 % d’ici à 2030. Et le respect de cette réglementation passe aussi par l’optimisation de votre PDT : investissement dans des camions hybrides moins émetteurs de gaz à effet de serre (GES), rationalisation des tournées pour consommer moins de carburant ou formation de vos chauffeurs à l’éco-conduite.

Comment optimiser son plan de transport pour réduire les coûts ?

Pour optimiser votre plan de transport soyez attentif aux éléments suivants :

  • Minimiser le temps passé à la manutention au moment de la prise en charge des marchandises. Regroupez les arrêts d’un même camion dans les entrepôts proches pour éviter les temps de trajets inutiles.
  • Être réactif face aux conditions de circulation et privilégier, si possible, les grands axes. Évitez les rocades des grandes agglomérations aux heures de pointe.
  • Prévoir les risques au moment du chargement en entrepôt, qui sont des lieux souvent très fréquentés. Anticipez les impondérables comme un poids lourd endommagé ou des contingences externes comme une porte de débarquement bloquée.
  • Si vous faites du transport international, intégrez les contraintes douanières inhérentes au passage des frontières. Même si vous ne livrez que dans le seul espace Schengen, des contrôles sont possibles. Il peut même arriver que certains camions soient bloqués pour vérification, surtout dans un contexte de relèvement de certains plans de sécurité intérieure (contre le terrorisme…)
  • La réception des marchandises est aussi une étape optimisable. Il convient ici de prévoir un temps éventuel d’attente si le client est indisponible, l’adresse incomplète ou que des procédures de retour de marchandises sont nécessaires.

Quels outils pour l’optimisation de son plan de transport ?

Pendant longtemps, les plans de transport ont été construits à la main ou à l’aide de fichiers Excel sans aucune souplesse et très chronophages à remplir. Puis sont venus les TMS ou transport management system. Ces outils permettent d’élaborer vos plans de transport, assurer la traçabilité des marchandises et générer des reportings qui favorisent l’optimisation de votre PDT. Le tout de manière automatisée et des briques complémentaires peuvent être ajoutées, telles qu’une aide à la réduction de la consommation de carburant.



Bien optimiser son plan de transport, c’est d’abord prendre en compte tous les critères qui peuvent peser sur votre trésorerie : temps de trajets, consommation de gasoil ou satisfaction clients. À ce titre, le choix d’un transport management system (TMS) performant constitue un gain de temps et d’argent indispensable.

Redigé par a.palli
VECTO : quel impact pour les professionnels du transport ?
sam 14/11/2020 - 17:39
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VECTO : quel impact pour les professionnels du transport ?

Vecto pour Vehicle Energy Consumption Calculation Tool est un outil de simulation de consommation des véhicules lourds. Ce programme a été développé à l’Université de Graz en Autriche. Il fait suite à l’instauration du règlement 2019/1242 du Parlement européen sur le dioxyde de carbone pour les véhicules lourds (dont les poids lourds) entré en vigueur le 14 août 2019 dans toute l’Union Européenne. Découvrez les véhicules concernés par cette norme, les avantages de Vecto et ses limites pour les entreprises de transport.

Qu’est-ce que VECTO ?

Vecto est un programme de simulation assistée par ordinateur conçu par la Commission Européenne et plus précisément par la Direction générale Climat. Son but ? Calculer la consommation d’un poids lourd ainsi que ses émissions de CO2. Il a été mis en place en 2019. Les données utilisées proviennent des constructeurs européens qui ont l’obligation de communiquer - via Vecto - certaines des données des poids lourds commercialisés. Ceci pour que l’outil de calcul de la consommation d’énergie des véhicules puisse simuler consommation de carburant et émissions de CO2.

À l’horizon 2025, les émissions de CO2 devront être réduites de 15 % pour les gros camions par rapport à une base établie entre 2019 et 2020. Les diminutions devant être de l’ordre de 30 % d’ici 2030. La raison ? Les poids lourds représentent 70 % des émissions de CO2 de l’ensemble du parc des véhicules lourds contre seulement 25 % pour les camions, bus et autocars. À l’échelle de L’Union européenne, l’ensemble de ces véhicules - poids lourds compris - représente 6 % des émissions de carbone.

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De la simulation à la mesure

Les données fournies par les constructeurs ne sont pas forcément adaptées aux cas particuliers. Ainsi, les habitudes de conduite, les temps de chargement-déchargement, les trajets dans une circulation à forte densité, sous la neige et des phénomènes comme le temps moteur allumé véhicule à l’arrêt (TMAVA) ne sont pas pris en compte dans la simulation délivrée au transporteur lorsqu’il acquiert un poids lourd.

Il est donc nécessaire d’élargir le champ de pilotage de la consommation grâce à des indicateurs pondérés par des données récoltées sur le terrain. et qui contribuent à réduire ces émissions :

  • Le temps moteur allumé véhicule à l’arrêt (TMAVA) qui, en plus d’augmenter les émissions, engendre un accroissement de la consommation de gasoil.
  • Les habitudes du chauffeur au volant. Sachant qu’une conduite en surrégime (mesure du nombre de tours minutes), la faible utilisation du frein moteur et une vitesse peu constante avec de multiples accélérations et coups de frein contribuent aussi à augmenter les émissions de CO2.
  • Il comprend aussi des fonctionnalités d’optimisation de la consommation de carburant en permettant, notamment, d’éviter le vol de carburant (siphonnages et vols à la pompe) et les pleins trop fréquents qui entraînent du temps de travail inutile et du poids mort transporté.

L’oeil de l’expert Alertgasoil™

Trois questions à Mickael Drombry, directeur général chez Alertgasoil™ et spécialiste technique -TF on-board fuel consumption & payload measurement auprès de la Commission européenne.

1. La réglementation sur les émissions de CO2 va-t-elle évoluer prochainement ?

Oui et c’est inéluctable ! La dynamique amorcée d’abord par la COP 21 puis concrétisée via les accords de Paris montre clairement le sens des réglementations à venir. Il est de la responsabilité de tous, à notre niveau, d’œuvrer pour cette transition. C’est dans ce cadre que VECTO a vu le jour et même si son cadre exhaustif reste à figer, l’objectif est clair : impliquer professionnels et industriels dans une démarche vertueuse pour « casser » les émissions de gaz à effet de serre.

2. À quel moment les constructeurs vont-ils devoir fournir aux acheteurs les données issues de Vecto ?

La Commission Européenne, si elle implique toutes les parties prenantes dans la réflexion, souhaite néanmoins avancer vers un modèle « autonome » permettant d’avoir un portail public à disposition. L’objectif est simple : transparence de la consommation dans l’intérêt de l’utilisateur final et de l’environnement.

3. Quel est le modèle idéal pour mesurer les émissions?

Toute mesure ne trouve sa pertinence qua dans le monitoring de la valeur initiale, ici le stock en réservoir.
Une fois cette donnée maîtrisée, il s’agit d’aller recenser toutes les consommations « exotiques » non productives pour la conduite : vol, gaspillage, comportement erratiques…Cette vision « élargie permet ainsi un pilotage par la mesure. C’est pour moi la meilleure approche pour données les moyens d’allier démarche écologique et démarche économique

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Redigé par a.palli
État des lieux du transport routier face à la crise Covid-19
mer 21/10/2020 - 16:17
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État des lieux du transport routier face à la crise Covid-19

La crise de la Covid-19 a considérablement freiné l’activité logistique, tant en France et en Europe que dans le reste du monde. Notamment en raison des restrictions de circulation et de la fermeture des magasins (hors alimentaire et produits de première nécessité) qu’il devenait alors inutile d’approvisionner. Selon la Fédération nationale du transport routier (FNTR) l’activité du transport routier a plongé de 27 % au 2ᵉ trimestre 2020. Un chiffre qui s’est toutefois amélioré depuis le début de l’été : les rotations ayant recouvré un volume quasi normal depuis lors.

Les principaux challenges du transport routier face à la crise Covid-19

Sauvegarder son chiffre d’affaires et le niveau de sa trésorerie

Le confinement a eu de fortes conséquences sur le chiffre d’affaires des entreprises de transport et notamment de transport de marchandises. La FNTR estime la baisse moyenne du chiffre d’affaires des transporteurs de 44 % en avril, de 27% en mai et de 12 % en juin 2020. Un manque à gagner qui fragilise de nombreuses structures, le tissu des entreprises de transport routier de marchandises étant surtout composé de petites sociétés (84% d’entre elles ont moins de 10 salariés). On voit déjà d’ailleurs fleurir des opérations de rachat entre transporteurs. Si en France des acquisitions d’envergure ne semblent pas à l’ordre du jour, en Europe le groupe espagnol Olano a racheté en septembre les entreprises Oteiza et Kartel.

Le comité national routier (CNR) dans son dernier baromètre activité et climat économique du transport routier de marchandises (TRM) indique que la reprise est bien là avec une hausse du chiffre d’affaires de l’ordre de 1,8 % en août 2020 par rapport au même mois en 2019. Une reprise timide donc, mais qui offre une tendance positive.

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Mettre en place des normes sanitaires qui ont un coût

Comme dans toute entreprise, les transporteurs ont dû mettre en place des normes sanitaires pour suivre la nouvelle réglementation. La FNTR estime que le surcoût de ces mesures peut aller jusqu’à 5 % : +3 à 32 euros par jour et par véhicule soit 0,5 à 6 % du prix de revient standard. Ces sommes sont dépensées pour répondre aux différents protocoles sanitaires institués par le gouvernement :

  • Port du masque (obligatoire depuis le 1ᵉʳ septembre 2020 dans toutes les structures et pour tout le personnel qu’il soit chauffeur ou employé administratif), des gants et des visières.
  • Gel hydro-alcoolique, lingettes.
  • Nettoyage et désinfection des cabines à chaque changement de chauffeur.
  • Attention particulière lors du déchargement en clientèle pouvant occasionner un temps d’arrêt plus long.

Prendre en compte les difficultés des conducteurs et leurs inquiétudes

Le confinement et les périodes de chômage partiel ont un impact sur le moral des salariés. Lors du confinement 85 % des transporteurs ont eu recours au chômage partiel. De nombreux chauffeurs n’ont pu travailler et ont subi une baisse de leurs revenus. Le retour à temps plein (souvent à partir de la fin juin - début juillet) a pu générer de nouvelles inquiétudes : craintes pour leur santé et celle de leurs proches, mise en place de protocoles drastiques qui engendrent un accroissement du temps de travail ou peur du dépôt de bilan de l’entreprise qui les emploie.

Ce coût humain induit doit être géré par les chefs d’entreprises de transport et les services des ressources humaines, qui passent davantage de temps à écouter leurs salariés et à essayer de trouver des solutions adaptées à tous.

Faire face à la concurrence sans tirer les prix vers le bas

Le transport routier étant très fragmenté entre de nombreuses entreprises, les clients ont tendance à faire davantage jouer la concurrence et à négocier pour tirer les tarifs vers le bas. Selon la FNTR, 33 % des entreprises ont rencontré une pression sur les prix émanant de leur clientèle. Un état de fait qui pourrait amener certaines petites et moyennes structures qui ne parviennent pas à mutualiser leurs coûts à mettre la clé sous la porte.

La FNTR pressent l’accentuation du phénomène de concentration du marché, avec l’intensification du rachat des petits transporteurs par de plus gros. Cela pourrait être le fait de mastodontes du secteur en France comme XPO Logistics Europe (ex Norbert Dentressangle), Transiberica (entreprise internationale qui livre aussi en France) ou Flexatrans.

Quelles aides pour le transport routier ?

Le dispositif de chômage partiel

Comme toutes les entreprises françaises, les transporteurs bénéficient du dispositif de chômage partiel mis en place par l’État. Depuis le 1ᵉʳ juin 2020, le gouvernement prend en charge 85 % de l’indemnité versée au salarié dans la limite de 4,5 fois le SMIC (le transporteur finançant les 15 % restants). Au 1ᵉʳ novembre 2020, cette aide passe à 60%, le reste à charge employeur sera donc de 40 %.

Les aides aux équipements sanitaires

Il est aussi possible d’obtenir le financement - à hauteur de 50 % de l’investissement hors taxe - des équipements sanitaires, à l’instar du matériel pour isoler les postes de travail (vitres, plexiglas ou cloisons), ou des installations d’hygiène comme des postes pour le lavage des mains ou des douches. Cela ne concerne toutefois pas l’achat de masques ou de gel hydroalcoolique qui reste entièrement à la charge du transporteur. Peuvent en bénéficier : les structures de moins de 50 salariés, qui forment le gros du tissu du transport routier en France.

Les prêts garantis par l’État

Les transporteurs rencontrant des difficultés de trésorerie peuvent aussi se tourner vers le dispositif de prêt garanti par l’Etat. Il est ouvert jusqu’au 31 décembre 2020 et consiste en un prêt d’un montant équivalent à trois mois de chiffres d’affaires 2019 ou à deux années de masse salariale. Aucun remboursement n’est demandé la 1ʳᵉ année et l’aide est amortissable sur cinq ans. Les conditions d’éligibilité ? Avoir moins de 5 000 salariés et un chiffre d’affaires inférieur à 1,5 milliard d’euros.

Le plan de relance transport

Enfin, le premier ministre Jean Castex a annoncé, dans son plan de relance présenté le 3 septembre 2020, que 100 milliards d’euros allaient être consacrés au secteur du transport. Pour l’heure, aucune mesure concrète n’a été définie pour les transporteurs. Seule celle en faveur du développement de l’hydrogène (7,2 milliards d’euros) semble concerner directement le transport routier de marchandises (TRM) et les poids lourds qui circulent en milieu urbain et périurbain. Un plan favorable à la transition énergétique des camions a aussi été dévoilé sans que son montant n’ait toutefois été précisé.

Actualité du transport routier : des raisons d’espérer

Même si la crise Covid-19 a frappé de plein fouet les entreprises de transport routier il existe des raisons d’espérer.

Une image positive

D’abord l’image des transporteurs a été fortement redorée lors du confinement après une période de désamour due notamment aux conflits sociaux et aux grèves. Ce sont eux qui ont permis au pays de continuer à être approvisionné en denrées alimentaires et de première nécessité, notamment en médicaments et matériel médical. Ensuite la reprise post-crise se dessine avec une hausse des rotations et quasiment plus aucun camion qui reste stationné en entrepôt.

Une hausse du commerce en ligne

Le commerce en ligne a plus que jamais le vent en poupe, la crise sanitaire ayant accentué cette pratique. La Fevad (Fédération du e-commerce et de la vente à distance) indique que les transactions des produits et services acquis via internet a augmenté de 7,4 % lors des mois de mai et juin 2020 par rapport à la même période en 2019.

Un prix du gasoil en baisse

Le prix du gasoil est en baisse depuis des mois, entraînant des économies sur ce poste qui représente environ 30 % des dépenses des transporteurs. Des solutions d’optimisation de la consommation performantes ont récemment vu le jour : à l’instar de celle d’alertgasoil™ qui utilise l’IoT pour monitorer des indicateurs aussi fondamentaux que la consommation des poids lourds, les émissions de CO2 ou les habitudes de conduite des chauffeurs. Cela constitue ainsi une aide concrète pour réaliser des économies de carburant.

La crise de la Covid-19 a fortement frappé les entreprises du transport routier. Mais une embellie semble se dessiner depuis le début de l’été avec la reprise à plein des rotations et des carnets de commande qui se remplissent à nouveau. Une période idéale pour les chefs d’entreprise qui souhaitent rationaliser leurs dépenses, notamment au niveau du poste carburant. Et adopter des innovations technologiques qui visent à disposer de camions plus performants et plus propres.

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Redigé par a.palli
gestion consommation carburant
sam 17/10/2020 - 17:46
Article

Les 6 piliers d'une gestion de consommation de carburant efficace

La consommation de carburant constitue un poste de frais variables important pour les entreprises de transport routier. Elle peut être diminuée par un ensemble de bonnes pratiques, notamment en formant les conducteurs à la conduite économe en carburant, en évitant les siphonnages et en limitant le temps moteur allumé véhicule à l'arrêt (TMAVA).

Quel est le poids du carburant dans les charges d'un transporteur routier ?

Selon le site FAQ logistique spécialisé dans le transport routier de marchandises, le coût du carburant pèse environ 28 % à 30 % dans le budget des transporteurs.

Or, un poids lourd consomme environ 46 000 litres de gasoil par an. Mais en réalité, le poste carburant se compose de plusieurs éléments :

  1. Le prix hors taxe du gazole qui dépend largement du cours du baril. En France, en septembre 2020, l'indice CNR professionnel s'affiche à 129,42 pour un litre de gazole. Un chiffre sans cesse en baisse depuis ce printemps et la crise de la Covid-19 : -21,08% depuis déc. 2019.
  2. La TVA qui affiche un taux de 20 % sur le gasoil. Elle est en partie récupérable à hauteur de 80 % pour les poids lourds. Elle le sera totalement à partir de 2022.
  3. La taxe intérieure sur la consommation des produits énergétiques (TICPE). Elle peut être remboursée partiellement pour les poids lourds supérieurs à 7,5 tonnes. Le taux de remboursement est régional : il était par exemple de 17,45 euros pour l'Île de France au 1er semestre 2020. La demande doit être effectuée chaque trimestre.

Quels indicateurs utiliser pour mesurer la consommation de carburant ?

Premier pas vers les économies de carburant pour la gestion de votre flotte de poids lourds ? Mesurer avec exactitude la consommation de votre parc. Cela peut s'effectuer de diverses manières.

La fréquence des pleins

Le premier indicateur est la fréquence des pleins. Pour cela, tenez un tableau de bord par véhicule qui résume les pleins, le litrage acheté, son coût et le kilométrage moyen parcouru avec un plein. Sachant que ce dernier indicateur est fluctuant : un poids lourd qui ne roule que sur autoroute à vitesse constante va moins consommer qu'un camion n'évoluant qu'en agglomération ou sur de petites routes où les changements de vitesse et les accélérations — décélérations sont plus fréquents. Le niveau de charge rentre aussi en ligne de compte. Plusieurs solutions s'offrent à vous :

  • Le reporting manuel assez chronophage et qui ne vous permet pas une évaluation en temps réel.
  • Un outil de récolte des données avec traitement automatisé. Cela est possible via une solution de monitoring telle que celle d'alertgasoil™.

La consommation lors de la conduite

La consommation lors de la conduite est aussi un élément crucial. Elle doit être pondérée par l'état du trafic et le niveau de chargement du poids lourd. Selon une étude scientifique menée par l'international road transport union (IRU), la moyenne de consommation d'un camion de 40 tonnes transportant une charge moyenne a été évaluée à 34 litres aux 100 kilomètres : 39,2 litres pour un chargement à plein et 29,3 litres à vide. Les habitudes de conduite de vos chauffeurs et le type de trajet parcouru entrent en ligne de compte :

  • Une conduite non fluide avec des accélérations et changements de rapports brusques augmente la consommation.
  • Des arrêts fréquents avec le moteur qu'on laisse tourner.
  • La conduite dans les embouteillages et sur terrain accidenté.

Les anomalies : siphonnages et vols à la pompe

Autres éléments à monitorer sur vos poids lourds ? Le poids des siphonnages (internes ou externes) et autres vols à la pompe. Ces larcins peuvent s'effectuer en plusieurs occasions :

  1. Sur le parking de votre entreprise.
  2. Lors de la réalisation d'un plein dans un lieu isolé.
  3. Par ruse lorsque votre chauffeur est endormi ou s'est absenté pour prendre une douche ou déjeuner sur une aire d'autoroute ou dans un restaurant routier.
  4. Par le conducteur lui-même qui arrondit ses fins de mois en subtilisant un peu de carburant à chaque fois. Ce type de siphonnage est le plus malaisé à détecter puisqu'une faible quantité de gazole est prélevée à intervalles plus ou moins réguliers.

Là aussi il existe des solutions de monitoring pour détecter ces anomalies : des pleins trop fréquents par rapport au kilométrage parcouru, une baisse brutale du niveau de la jauge à l'arrêt ou un poste de carburant en augmentation doivent vous alerter.

Les conseils pour mieux gérer la consommation de carburant d'un poids lourd

Outre l'investissement dans des outils de suivi en temps réel et d'analyse, quelques habitudes sont bonnes à prendre pour réduire le montant du poste carburant.

Rationaliser les trajets

Lorsque vous établissez le planning de transport de vos chauffeurs, rationalisez les trajets. Si plusieurs livraisons doivent avoir lieu dans la même zone, rassemblez-les au sein d'une seule rotation pour éviter les détours et allers-retours inutiles. D'autant plus si vous effectuez des trajets longue distance en France et en Europe.

Choisir le bon itinéraire

Certains itinéraires sont plus engorgés que d'autres, notamment les entrées et sorties de ville aux heures de pointe (dans les grandes agglomérations entre 7 h 30 et 9 h 30 et entre 17 h 30 et 19 h 30). Soyez aussi attentifs aux zones de travaux annoncées et aux portions dont la vitesse est considérablement limitée : réalisation d'ouvrages d'art ou de bretelles de sortie sur une autoroute, rénovation de chaussées en ville… Mieux vaut que votre conducteur évite la zone et s'oriente sur un itinéraire bis.

De la même façon, de grosses intempéries annoncées peuvent fortement ralentir le trafic et occasionner un pic de consommation de carburant. Intégrez le facteur météorologique dans votre planning quitte à modifier l'itinéraire de votre chauffeur en temps réel et décaler certaines livraisons non urgentes.

Former les conducteurs routiers à la bonne conduite

Des ateliers de bonne conduite à destination de vos conducteurs peuvent aussi faire partie de la solution. Sensibilisez-les sur l'importance d'une conduite fluide notamment en trafic dense ou sur la nécessité de changer de rapport au bon moment.

Limiter le TMAVA

Lorsque les arrêts sont fréquents au cours d'une livraison le temps moteur allumé véhicule à l'arrêt (TMAVA) peut être important. Sensibilisez aussi vos conducteurs sur la nécessité de stopper le moteur, même pour un temps réduit et même s'ils restent dans l'habitacle pour une courte pause. Cette bonne pratique limite aussi les rejets de CO2.

Éviter les vols de carburant

Évitez aussi les vols de carburant grâce à des solutions de sécurité comme celle d'alertgasoil™ qui propose notamment la pose d'une sirène de 110 db qui se fait entendre dans un rayon de trois mètres pour alerter le chauffeur et mettre fin au vol par ruse. Il est aussi intéressant d'éviter de stationner sur un parking isolé et de privilégier les parcs surveillés avec plusieurs poids lourds stationnés côte-à-côte.

Faire la chasse aux poids morts

Pour faire la chasse au poids mort, évitez de faire le plein d'un camion qui roule à vide et qui va rentrer à l'entrepôt. La capacité du réservoir peut fortement varier selon que vous en ayez un seul ou plusieurs : entre 400 et 1 500 litres en moyenne. Un litre de gazole pesant environ 0,485 kg, la surcharge oscille entre 194 et 727 kilos supplémentaires.

Quelles économies de carburant peut-on réaliser ?

En mettant en place toutes les solutions disponibles d'optimisation de la consommation, l'économie de gazole sur un poids lourd peut être de 15 à 30 % environ. Autant de trésorerie dégagée pour investir dans des poids lourds nouvelle génération moins gourmands en énergie et récompenser la bonne conduite de vos chauffeurs à travers le versement de primes.

Pour entrer dans le cercle vertueux de l'économie de carburant pour votre flotte de poids lourds, optez pour une solution de monitoring complète qui vous permet d'analyser vos données en temps réel. Et ainsi d'ajuster vos habitudes et celles de vos chauffeurs de manière fine pour réduire le poids de votre poste carburant dans vos charges variables.

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Redigé par a.palli
consommation poids lourd
jeu 24/09/2020 - 15:08
Article

Consommation poids lourd : comment s'assurer de la fiabilité des données ?

Selon le site du fournisseur de carburant Total, le carburant constitue le deuxième poste de dépense d’un transporteur derrière les salaires. Plus précisément, selon alertgasoil™ le carburant représente 30 % de vos charges. C’est dire si l’optimisation de vos dépenses de gazole pour vos poids lourds est un levier fondamental pour réduire vos frais et optimiser votre trésorerie et votre rentabilité.

Quelle consommation de carburant pour un poids lourd ?

Un poids lourd consomme environ 46 000 litres de gasoil par an. Le prix du gazole étant environ de 1 euro le litre (chiffres donnés par le comité national routier en août 2020), les dépenses de carburant pour un camion se situent donc aux alentours de 46 000 euros par an. Si vous possédez une flotte de 20 poids lourds, le coût annuel du carburant sera environ d’un million d’euros.

La consommation d’un poids lourd dépend de nombreux facteurs :

  1. Le type de camion : porteur ou ensemble articulé. Le plus gros consommateur de gasoil est l’ensemble articulé avec une consommation moyenne estimée à 34,2 litres aux 100 kilomètres.
  2. Son kilométrage et son état général.
  3. Son poids total en charge (PTAC).
  4. Le type de route fréquentée : la circulation en ville, sur routes accidentées et en montagne ou dans les bouchons accroît la consommation.
  5. Le nombre d’arrêts en cours de transport, notamment si vos camions effectuent de nombreuses livraisons de proximité.
  6. Les équipements du poids lourd : chauffage et climatisation augmentent la consommation de carburant. Respectivement d’un litre aux 100 kilomètres et 0,5 litre par heure.
  7. Le volume des produits transportés et la manière de les agencer. Energeco estime le surcroît de consommation de gazole à 12 % lorsque vos camions transportent des matériaux dépassant le poids lourd en longueur. Et ce à une vitesse de 80 km/heure. Ainsi une surcharge de 1 tonne à partir de 40 tonnes engendre une surconsommation de 0,5 à 0,7 litre aux 100 kilomètres.
  8. Des réservoirs trop pleins qui, en augmentant la charge du camion, engendrent une surconsommation de carburant.
  9. Les vols et siphonnages peuvent aussi peser dans la balance.

Quelle consommation aux 100 kilomètres pour un poids lourd ?

Il existe souvent un différentiel entre la consommation aux 100 kilomètres annoncée par le constructeur du poids lourd et les données enregistrées par l’ordinateur de bord.

On estime à 33 litres aux 100 kilomètres la consommation moyenne d’un camion avec des disparités importantes selon les modèles. Le tableau ci-dessous donne un aperçu des performances des principaux poids lourds vendus en France en 2018.

Modèle de poids lourd PTAC Puissance en chevaux Consommation aux 100 kilomètres
Renault Trucks T 18 - 26 tonnes 440, 480 ou 520 chevaux Entre 25 et 40 litres (en fonction du modèle et du type de trajet)
Mercedes Actros 18 - 26 tonnes 420 à 510 chevaux Environ 20 litres (en fonction du modèle et du type de trajet)
Volvo FH Jusqu’à 26 tonnes Jusqu’à 540 chevaux Environ 30 litres (en fonction du modèle et du type de trajet)
Daf XF 480 Jusqu’à 44 tonnes Jusqu’à 483 chevaux Environ 27 à 30 litres (en fonction du modèle et du type de trajet)

Rejet de Co2 et consommation de carburant : quel impact ?

Plus un camion consomme de carburant plus il rejette de CO2. Le fait de conduire un camion peu gourmand en gazole permet aussi de minimiser les émissions de CO2 (selon l’ADEME le transport routier représente 22 % du total des émissions de gaz à effet de serre). D’autant que les normes deviennent assez drastiques. La norme Euro VI actuelle, permet ainsi de réduire considérablement les plafonds des émissions polluantes de poids lourds. Le saviez-vous ? Depuis 1988 (lancement de la norme Euro 0) et l’actuelle Euro VI, les NOx auront été divisés par 36, les HC par 18 et les particules par 35. source Ecologie.gouv.fr

Le 25 juillet 2019 un règlement européen a été émis établissant des normes d’émission de −15 % d’ici à 2025 et de −30 % d’ici à 2030 pour les camions.

Faire baisser la consommation de carburant de vos poids lourds devient ainsi un enjeu plus vaste que celui de simplement économiser sur vos charges.

Comment obtenir des données fiables sur sa consommation de carburant ?

Il n’est pas toujours évident d’obtenir des données fiables sur la consommation de gasoil de vos camions. Les datas de l'ordinateur de bord ou les consommations théoriques annoncées par les constructeurs ne reflètent pas toujours la réalité avec précision.
À ce titre, rappelons le scandale dit du Dieselgate chez Volkswagen qui avait imaginé, en 2015, un logiciel qui falsifiait le taux d’émission d’oxydes d’azote (Nox) pour contourner les contrôles anti pollution. En 2018 c’est au tour de BMW, d’Audi et de Porsche d’être épinglés pour le même type de fraude.

Alors comment obtenir des données fiables sur la consommation de carburant ? Vous pouvez vous livrer à des calculs en fonction du kilométrage et de vos factures de carburant, mais cette méthode est peu fiable et ne vous permet pas de voir comment vous pouvez optimiser votre consommation.

Au regard de ces éléments, on comprend l’utilité de disposer d’un système tiers et indépendant capable de fournir des données objectives en phase avec la réalité de la consommation de carburant.
Des solutions existent en effet pour monitorer la quantité de carburant utilisée en temps réel, et vous alerter quand des pics anormaux surviennent. Alertgasoil™ est un outil tout en un - relié à une application smartphone et web - qui peut vous faire économiser entre 7 et 30 % sur vos dépenses de carburant. Une jauge est installée dans le réservoir ainsi qu’un boîtier électronique pour transmettre en temps réel les données. Voici quelques-unes de ses fonctionnalités :

  • Élimination des gaspillages lors des temps moteur allumé véhicule à l’arrêt (TMAVA). Lorsque le temps de TMAVA est supérieur à 6 minutes une alerte vous parvient ainsi qu’à votre chauffeur. Sont bien sûr exclus les temps d’arrêts engendrés par la circulation : feux rouges, bouchons…
  • Réduction des pleins trop fréquents par un relevé précis en temps réel du volume de carburant dans le réservoir. Cela évite au camion de transporter trop de poids mort qui entraîne une surconsommation. Et à vos chauffeurs de perdre du temps.
  • Une aide au développement de l’éco-conduite grâce à des tableaux de bord : un tableau de bord global et un par chauffeur.
  • Des fonctionnalités de détection des vols de carburant et siphonnages. Ce grâce à une alarme de 110 décibels qui s’entend dans un rayon de trois mètres et qui alerte votre chauffeur, même s’il dort. Et à un contrôle de facturation qui vous permet de constater la différence entre le volume facturé et le volume réellement entré en réservoir.

Comment réduire la consommation de carburant de sa flotte ?

Une fois que vous avez constaté que la consommation de vos poids lourds peut être optimisée, il faut agir.

Optimiser votre consommation en adoptant de nouvelles pratiques

Quelques pratiques simples peuvent être adoptées par vos chauffeurs pour réduire votre consommation de gazole :

  • Lors des trajets, utilisez un GPS performant pour éviter les bouchons et ralentissements qui engendrent une surconsommation.
  • Quand c’est faisable privilégiez les autoroutes et routes sur lesquelles la conduite à vitesse constante est possible.
  • Optimiser vos trajets pour éviter les arrêts trop nombreux.
  • Sensibilisez vos chauffeurs sur la nécessité de stopper le moteur à l’arrêt, même pour une courte durée. Ainsi que sur une manière de conduire plus souple en démarrant doucement, en passant les vitesses de manière fluide et en ne conduisant pas pied au plancher, à part si les conditions de circulation l’exigent (insertion sur un rond-point très passant par exemple).
  • Chargez le camion de manière optimale pour qu’aucun élément ne dépasse. Un poids lourd avec une prise au vent trop importante va présenter une consommation de gazole plus élevée.
  • Contrôlez régulièrement l’état de vos camions. Un poids lourd avec un moteur encrassé, des filtres usagés, des pneus sous gonflés et des freins fatigués va surconsommer. En plus de présenter un danger sur la route.

Optimiser votre consommation en renouvelant votre flotte

Une flotte de vieux poids lourds va constituer un surcoût au niveau du carburant. De plus en plus, les constructeurs de camion optimisent la consommation des moteurs et leurs émissions de gaz à effet de serre (GES). Renseignez-vous sur les modèles les moins gourmands.
L’investissement de départ peut être rapidement amorti d’autant que votre budget réparations va fortement décroître. Au Royaume-Uni une étude a été menée qui confirme l’intérêt du carburant bioGNV sur des camions fonctionnant au GNC, GNL et au dual-fuel. Deux éléments ont été mis en évidence :

  1. L’économie de carburant peut aller jusqu’à 20 % avec le dual-fuel.
  2. Les émissions de CO2 sont considérablement réduites : jusqu’à 76 % de CO2 en moins pour un camion fonctionnant entièrement au biométhane. Et 17 % pour un poids lourd utilisant 25 % de biométhane.

Optimiser vos dépenses de carburant pour vos camions passe d’abord par une récolte des données fiables. Et le fait d’isoler les causes de votre surconsommation. Un monitoring efficace et quelques changements dans les habitudes de conduite de vos chauffeurs feront le reste.

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Redigé par a.palli
vol de carburant
mer 16/09/2020 - 18:21
Article

Transporteurs, comment se protéger contre le vol de carburant ?

Ces derniers mois, le vol de carburant sur des poids lourds est en nette augmentation. En France, on estime à 10 000 par an le nombre de vols de gazole perpétrés sur des camions. Dans la Manche, selon les forces de l'ordre locales, il a doublé depuis un an pour atteindre 25 délits et un total de 10 380 litres dérobés. En septembre 2019 à Dole dans le Jura, quatre personnes ont été interpellées pour le vol total de 10 000 litres de gazole, là aussi sur des poids lourds. Les voleurs agissent souvent en réseau pour s'attaquer aux camions stationnés dans des zones isolées, de préférence de nuit.


Dans ce contexte, des moyens permettent désormais aux transporteurs de se prémunir de ces vols de carburant qui peuvent représenter une perte financière importante pour les entreprises.


Vol de carburant des poids lourds en France : quelques statistiques

Selon la Fédération Nationale des Transporteurs Routiers (FNTR) ce sont plus de 20 millions de litres de carburant qui sont dérobés chaque année. Et ce directement dans les réservoirs des camions. Rares sont les larcins commis avec violence à la station service. Selon Statista, en 2018 un camion consommait en moyenne 33,72 litres de gasoil au 100 kilomètre. C'est donc environ 59 millions de kilomètres qui auraient pu être parcourus avec ce gasoil dérobé. C'est dire si cette pratique est dommageable pour les transporteurs, en particulier pour ceux qui disposent de flottes qui parcourent de longues distances.


Les différentes formes de vols de carburant sur les poids lourds

Il existe différents types de vol de carburant commis sur les poids lourds :


  1. Le vol externe

    Le siphonnage qui consiste à prélever du carburant directement dans le réservoir de votre camion en le perçant ou en utilisant une pompe. Cela s'effectue souvent de nuit lorsque votre chauffeur est endormi, ou lorsqu'il s'est absenté laissant son poids lourd sans surveillance.

  2. Le vol interne:
    Le vol à la pompe: il s'agit ici d'un de vos conducteurs qui détourne une partie du plein pour son propre usage. Ce sont les vols les plus difficiles à détecter, puisque les volumes prélevés sont souvent minimes.


Quel est l’impact financier du vol de carburant pour les transporteurs ?

Ces vols de carburant ont bien sûr un impact financier. Selon le comité national routier,

le prix moyen du gazole à la pompe au mois d'août 2020 était de 1,03 euro. Ce qui signifie que ces délits entraînent un manque à gagner de 20 600 000 euros par an environ pour l'ensemble des transporteurs qui en sont victimes.


Selon les données créées et recueillies par alertgasoil™, les différents types de vols cumulés représentent entre 1,5 et 3 % de votre budget carburant annuel. Un montant non négligeable au moment de faire vos comptes et d'optimiser vos dépenses.


Comment détecter un vol de carburant sur un poids lourd ?

Premier signal qui peut vous mettre sur la piste d'un vol de carburant ? Le besoin de passer plus souvent à la pompe pour le même kilométrage. Bien sûr vous devez tenir compte de la charge du véhicule et des difficultés rencontrées par votre chauffeur sur le trajet. Un poids lourd qui circule au maximum de sa capacité et qui est pris dans les bouchons pendant une heure affiche une consommation de gasoil plus élevée qu'un camion parcourant un long trajet sur autoroute à vitesse constante.


Autre signal d'alerte ? Un poste carburant qui augmente au moment de faire vos comptes. Alors même que votre flotte n'a pas augmenté, que le prix du gazole ne connaît pas de hausse et que vos employés n'ont pas effectué plus de rotations.


Comment se protéger contre les vols de carburant ?

Les vols internes à l'entreprise

Les vols internes à l'entreprise sont le fait de salariés qui détournent une petite partie du plein pour leur propre usage ou pour le revendre. La quantité prélevée est souvent très faible pour que cela passe inaperçu. Mais, si cette pratique est courante, le cumul des délits peut constituer un gros manque à gagner pour votre société. Il existe des solutions pour détecter ces vols :


  • Sensibiliser vos chauffeurs et les informer de ce qu'ils risquent à voler du carburant. Veillez à rester dans le dialogue et à faire intervenir votre service des ressources humaines si vous sentez qu'un de vos salariés traverse une mauvaise passe ou fait face à des difficultés financières.
  • Prévoir des primes pour ceux de vos chauffeurs qui présentent la consommation la plus raisonnée en fonction du kilométrage parcouru et du niveau de chargement.
  • Installer une caméra filmant la cuve interne qui aura un effet dissuasif pour les salariés qui seraient tentés de se servir à des fins personnelles.

Les vols externes à l'entreprise

Se protéger des vols externes à l'entreprise demande une vigilance de tous les instants de votre part et de celle de votre chauffeur. D'abord évitez de faire le plein d'un camion lorsque vous savez qu'il va rester stationné dans le parking de votre entreprise plusieurs jours. Notamment le week-end où les locaux sont vides. Même si votre parking est surveillé par des caméras les réseaux de voleurs rivalisent d'inventivité pour contourner les systèmes de surveillance. Vous pouvez toujours engager un vigile avec un chien, mais cela a un coût et il ne pourra pas surveiller toute votre flotte, surtout si l'aire de stationnement est grande.
Lorsque votre chauffeur doit stationner en extérieur lors du transport, les occasions de siphonnage sont encore plus grandes. Une note interne qui rappelle les bonnes pratiques est indispensable :
  • Le plein doit être fait dans une station-service où il y a du passage. Évitez les petites stations dans des endroits déserts et de nuit où les voleurs peuvent être tentés de passer à l'action pour un vol à la pompe.
  • Si votre chauffeur doit dormir en cours de route, il doit stationner dans un endroit passant et éclairé, ou sur des aires d'autoroutes sécurisées avec barrières, de préférence là où d'autres poids lourds sont garés. Le stationnement poids lourd contre poids lourd est aussi un bon réflexe. Le réservoir devient ainsi inaccessible.
  • Investissez dans un détecteur de mouvement. Ce système est toutefois à double tranchant puisqu'il détecte toute personne ou animal qui s'approche du poids lourd. Les alertes peuvent donc être fréquentes et sans fondement.

Les solutions technologiques contre le vol de carburant

Toutes les solutions, humaines ou technologiques énumérées ci-dessus, ont toutes leurs imperfections. Elles tablent notamment sur la vigilance de vos chauffeurs et impliquent de multiples investissements qui ne permettent pas toujours de détecter ou d'empêcher les vols de carburant. alertgasoil est un système de monitoring en temps réel à installer sur vos poids lourds. L'application web, également disponible en version mobile pour smartphone, effectue un électrocardiogramme en temps réel de votre réservoir.

Comment alertgasoil™ détecte les différents types de vols de carburant ?

  1. Pour les vols internes, l'outil vous alerte si le propriétaire des clés était sur place et le véhicule à l'arrêt. Même une baisse de quelques litres est mesurée et visible clairement sur l'électrocardiogramme du réservoir.
  2. Pour les vols à la pompe un contrôle de facturation met en évidence la différence entre la facture du plein et le volume de carburant entré en réservoir.
  3. Pour les siphonnages externes, une sirène à 110 décibels retentit lorsqu'une tentative de vol est en cours. L'alarme revêt ainsi un caractère dissuasif immédiat auprès des voleurs et, si elle réveille le chauffeur, ce dernier peut alerter la police et démarrer le camion, ce qui a pour effet de faire fuir les voleurs.

Véritable manque à gagner pour votre entreprise de transport, le vol de carburant peut être désormais facilement détecté et évité. Optimisez vos dépenses et votre trésorerie en investissant dans un outil complet et souple.


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Redigé par a.palli
mer 26/02/2020 - 15:39
Article

Ces dernières semaines ont été particulièrement cruciales pour alertgasoil™ !

3 semaines, 3 ambiances radicalement différentes !

Premier point il y a deux semaines, nous étions à Dunkerque pour discuter transformation digitale et management du carburant avec des acteurs du secteur ferroviaire. Ces échanges ont été très intéressants et nous permettent d’ancrer d’avantage notre diversification sectorielle.

La semaine dernière, nous étions à Bruxelles afin de débattre sur la standardisation des émissions de CO2 avec la Commission Européenne. Notre approche est sensiblement toujours la même, nous apportons des économies de carburant, efficaces et pertinentes. Par ailleurs, prendre part et œuvrer pour un changement de réglementation à propos de la transparence et la surveillance constante des émissions de CO2 est un de nos objectifs principaux.

Et pour finir, une nouvelle étape franchie par alertgasoil™ ! Nous scellons un partenariat avec Continental, ce qui marque une étape importante notamment pour la croissance de l’entreprise et prouve une nouvelle fois la pertinence de notre technologie IoT pour favoriser les économies de carburant et endiguer les consommations parasites.

image de la commission européenne
Redigé par Emma Giuliani
image train
jeu 20/02/2020 - 14:11
Article

Il y a quelques semaines, une locomotive a subi un acte de vandalisme dans le Nord de la France. Et le 18 Février, cette même locomotive a vraisemblablement souffert d’un vol conséquent de 600 litres de carburant.

Comme tous les autres véhicules de transport, les locomotives de fret sont elles aussi sujettes aux siphonages. En 2018, en France, 30 000 litres de carburant ont été dérobés seulement sur le transport routier. Un fléau qui a la vie dure et qui se propage de secteur d’activité en secteur d’activité en faisant toujours plus de victimes. Quelques minutes suffisent pour subtiliser des centaines de litres mais également, des centaines d’euros. Des sommes qui deviennent de plus en plus importantes pour les transporteurs et tout aussi difficiles à gérer. Mais qui sont les siphoneurs ? Voleurs aguerris, apprentis pirates… Tant de possibilités qui n’excluent pas les risques ni les suspects !

Toutefois, des solutions existent et alertgasoil™ en fait partie. La solution permet grâce à sa sirène de 110 db d’alerter en temps réel le conducteur s’il y a un siphonnage. En plus d’enrayer les vols, l’outil labélisé CleanTech permet également de réduire sa consommation de carburant et donc ses émissions de CO2. Grâce à son applicatif, l’utilisateur reçoit en temps réel et en replay des notifications sur les mouvements dans le réservoir.

Un must have pour échapper aux siphonneurs !

image d'une locomotive
Redigé par Emma Giuliani
Forbes magazine
mar 25/06/2019 - 10:43
Article

Suite au salon Vivatech 2019, Forbes a publié un article sur les entreprises innovantes présentes et leur communication, ou absence de communication, autour de leurs brevets.
Sylvie Gamet, dirigeante d’entreprises d’accompagnement : Finatus Value et Nowall Innovation, partage ses observations.
 

En effet, sur les 9000 startups et entreprises détentrices de brevets, seule une pincée, 24 exactement, met en avant cet avantage. Aucune mention n’apparait, ni sur le stand, ni dans le discours commercial. Un argument pourtant fort et porteur de crédibilité.
 

Face à ce constat étonnant, son intérêt s’est alors porté sur les start-up qui ont pris le parti de mettre en avant cette dimension, dont alertgasoil™. Pour la jeune entreprise, la communication autour de son brevet est d’autant plus importante qu’il couvre aujourd’hui 58 pays d’Europe, d’Afrique et d’Amérique du Nord.
 

Son témoignage est à retrouver dans un article du magazine Forbes. "La palme de l’étendue géographique de la protection revient certainement à la start-up alertgasoil™ qui exploite depuis 2009 un brevet dont elle est propriétaire sur 58 pays, protégeant une technologie de surveillance et de calcul de consommation de carburant."

 

Retrouvez l’article complet ici

 

alertgasoil™ au salon VivaTech

 

 

Redigé par Inès Levy
MAMP engagée avec alertgasoil™
mar 04/06/2019 - 16:49
Article

Depuis 1 an, la Métropole Aix-Marseille-Provence et alertgasoil™ travaillent main dans la main pour apporter des économies vertes et financières sur le territoire.
L’objectif de la Métropole étant de réduire sa consommation de carburant et de travailler sur ses émissions de CO2, c’est naturellement qu’elle s’est tournée vers alertgasoil™ et sa technologie brevetée unique.

Dès l’installation sur la moitié de la flotte, la Métropole constatait les premiers résultats. En l’espace de 2 mois, 21 000 litres étaient déjà économisés, soit l’équivalent d’une cuve de gasoil.
Un indicateur qui a encouragé à poursuivre l’aventure et l’installation sur le reste des véhicules.

En plus de la Métropole Aix-Marseille-Provence, c’est aujourd’hui plus de 350 autres clients qui font confiance à alertgasoil™.


Pour plus de détails, voici le témoignage de David Sanchez, directeur de la propreté et du cadre de vie : 
 

Redigé par Inès Levy
alertgasoil™ au salon VivaTech
jeu 16/05/2019 - 11:55
Article

La startup expose dans l’espace de la Région Sud pour présenter sa technologie brevetée de réduction de consommation de carburant. Référence mondiale, la cleantech qui diminue les émissions de CO2 s'inscrit pleinement sur la thématique du salon, Tech for Good.

Rdv Stand C17 Hall 1.

vivatech 20019

Redigé par Inès Levy
Viva Tech 2019
jeu 09/05/2019 - 16:01
Article

Du 16 au 18 mai prochain, la Région Sud conduira une délégation de 36 startups régionales, dont alertgasoil™. Ces dernières participeront à un événement qu’on ne présente plus dans le secteur de l’innovation : le salon Viva Tech.

Avec plus de 100 000 visiteurs, 125 nationalités représentées et pas moins de 300 conférenciers, ce rendez-vous est l’occasion pour les entreprises de présenter leurs différentes solutions et objets innovants et de leur garantir de la visibilité.

Durant ces trois jours, des démonstrations, des ateliers participatifs ainsi que des présentations réalisées par des entrepreneurs et étudiants chercheurs se dérouleront au cœur du stand nommé le Lab’ d’Open Innovation, qui s’étend sur 400m².

Sous des thématiques phares telles que les Green Tech, les Blue Tech ou encore l’Intelligence artificielle appliquée à la santé,  l’innovation et l’entrepreneuriat sont plus que jamais mis à l’honneur.

 

https://techsnooper.io/36-start-up-regionales-iront-au-prochain-salon-vivatech-sous-la-banniere-de-la-region-sud/

 

Viva Tech 2019

Redigé par Julien Endeler
alertgasoil european parliament
mer 03/04/2019 - 10:11
Article

alertgasoil™ est à Bruxelles avec son partenaire Athenora Consulting. Nous travaillons à l'implémentation d'un outil de suivi précis et indépendant des consommations de carburant et des émissions de CO2. Ces données sur la consommation de carburant permettront des économies financières pour les entreprises de transport et l'atteinte des objectifs de réduction d'émissions pour les institutions. Notre méthodologie est d'ores et déjà plébiscitée !

European Parliament alertgasoil

Redigé par Julien Endeler